Certains diront qu'il n'y à qu'une étrange forme de narcissisme pour prétendre prendre soin d'un blog, en avertir à qui veut bien l'entendre, et avoir l'ambition d'être régulièrement lu.

Nous n'écoutons pas la concierge, et pressons le pas pour ne pas avoir le droit aux derniers commérages de l'immeuble, nous passons aussi le plus vite possible au grand et salutaire 'ça va?' qui n'appelle à aucune réponse, ou bien fusse t elle courte... Pas le temps.

Pas le temps de lire un blog, de s'intéresser à la vie trépidante et imaginaire d'une fucking princess des temps modernes informatisés qui rêve de monter sur la plus haute montagne du monde pour hurler.

Oh grand dieu non, pas pour évacuer ou me donner la sensation d'exister, comme si j'étais capable de m'auto nourrir comme cela... mais pour y être entendue. Car lorsque l'on vous entend, cela démontre sans aucune autre alternative, que vous existez... Même si c'est de fait au népalais tirant sa vache, le visage rongé par le soleil froid, et d'ailleurs qui n'a pas tout compris ce que vous foutiez là....

Alors écrire, c'est un peu hurler, et me lire, c'est un peu m'entendre, on en arrive à la terrible conclusion que j'existe.

Terrible? Bien entendu terrible. Qu'il est dur d'être humain, de sans cesse n'être que bataille avec l'étranger que l'on est avec soit même, la torpeur de devoir lever les armes face à 'Douleur', 'Souffrance', 'Incompréhension', et pire.... Le cavalier qui ne vous voit jamais: 'Indifférence' ...

Quelle illusion de courir après ces instants de grâce ou la plénitude vous envahie comme les nuages envahissent le ciel: à force cela devient de la pluie...

J’en arrive avançant menu menu à la direction que nous devrions tous être des machines, nous ne penserions plus, nous n'aurions plus de fierté ou d'honneur, ni d'ambition ou de valeureux principes, nous serions absorbés par un certain nombre de tâches (manger boire aller aux toilettes travailler dormir et se procréer si possible), ne sollicitant nos émotions en aucun moment.

Je m'égare penserez vous? Imaginez un instant que tout mon blog soit jonché de questionnements improbables ou trop vastes pour y voir une fin ou juste m'y aventurer, et qu'à chaque rond point de mes mots nous empruntions une direction encore toute différente, passant du chameau à l'oasis, et de l'oasis à la forêt amazonienne...

Ce post n'a en soit aucun grand intérêt de valeur si ce n'est de vous donnez un aperçu de l'extrême complexité de ma personne....

Vous trouverez dans cette initiatique échappée qu'est ce blog différents textes, très souvent de la fiction, une manière pas toujours identique d'utiliser mon vocabulaire suivant l'instant que je vole à mon imagination.

Souvenez vous, ce ne sont que des instants brefs, volés, sans passé ni futur, et parfois même, au risque de vous voir piquer la syncope: vous ne comprendrez pas toujours ou je veux en venir, car moi même je n'en ai aucune idée lorsque les lettres s'épanchent au bout de mes phalanges sur ce qui demande bien plus de dextérité qu'une partie de mikado: mon clavier.

Enjoy, viendrez viendrez, et surtout, ne vous attendez à rien, si ce n'est de pouvoir taper la discut au népalais avec moi en haut de la montagne....

Un blog, ça y est, le déballage peut commencer

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